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Rien n'est parfait, il faut s'y faire

Nous terminerons ce dimanche la quatrième année du programme Défi-Math chez Chenelière Éducation . Je l'aime beaucoup mais comme toute chose, j'ai réalisé qu'aucun programme n'était parfait. Je suis contente pour tout ce côté qui mène à l'exploration et que je n'aurais jamais été capable de proposer à mes enfants, mais... mes enfants ont besoin de beaucoup plus de répétition, de faire de la "drill" . Il faut aussi savoir composer avec le fait que les concepts ne sont pas démontrés selon le même échéancier du MELS. Dramatique ? Certainement pas, mais il faut le savoir. Pourquoi je vous parle de tout cela ? Simplement pour le plaisir de le faire, car moi, j'aurais bien aimé un jour lire ce genre de billet d'une maman école-maison.

Voici mon constat à la fin de la 4e année par rapport aux supposés apprentissages:


Les points moins positifs (car je ne suis pas prête à dire que c'est nécessairement négatif) :

  • Je le répète, il n'y a pas des pages entières d'un même type de problèmes à résoudre peu de pratique).
  • Je suis le guide à la lettre, et la mémorisation des tables n'est pas mis de l'avant. Il y a quelques pages certes, mais ce n'est pas nécessairement suffisant. On mise davantage sur la compréhension de l'enfant qui en déduira tout simplement le reste.
  • Nous n'avons pas arrondi les nombres.
  • Pas d'équivalence de mesure ( vous savez les genre de tableau à remplir 3 m = ? mm)
  • les décimaux ont été vu par rapport à la manipulation d'argent. Nous n'avons pas parlé des noms dixièmes et centièmes.
  • Aucun arbre des facteurs.
  • Nous avons abordés les angles, mais pas leur noms.
  • Pas beaucoup d'activités sur les noms et les propriétés de polygones.
  • Pas de multiplication à deux nombres.
  • Exige d'être logique

Les points positifs:
  • Les démonstrations des concepts sont fabuleuses.
  • L'enfant est vraiment amené à comprendre le langage et la matière.
  • Mise sur le fait qu'il y a plusieurs façons d'aborder un problème et de le résoudre.
Ouf, il me semble que l'énumération des aspects positifs est moins long. Pas grave, car selon moi ce sont les points les plus importants. C'est la raison du pourquoi que je poursuis notre chemin avec ce programme que j'aime énormément; je complèterai tout simplement avec les Singapore Maths.

Voici une description de la méthode:

"La méthode Défi mathématique conçue par les Québécois Robert et Michel Lyons utilise une approche plutôt constructiviste. Dans cette approche, les explications sont réduites au minimum. L'enseignante propose des problèmes précis aux élèves et ceux-ci tentent de les résoudre. Si l’enfant réussit à construire une solution seul maintenant, il pourra la reconstruire dans six mois ou six années… Le programme vise d’abord à développer des concepts, des perceptions, des modèles, des relations… et ensuite à montrer à l’élève que tout cela peut être exprimé au moyen de divers systèmes symboliques à la manière ou suivant la séquence dont les mathématiques ont été historiquement développées. D’ailleurs plusieurs problèmes choisis sont inspirés de l'histoire des mathématiques développées à l'origine non pas par mathématiciens patentés, mais le plus souvent par des de bergers, ou de simples citoyens voulant limiter leur territoire ou faire un budget.

On peut établir un parallèle entre les approches explicites visant à enseigner les mathématiques et l'enseignement explicite d'une langue seconde en classe (rappelez-vous de John and Mary...). De la même façon, l'approche de Défi mathématique ressemble davantage à l'apprentissage d'une langue seconde en immersion, en classe ou dans la rue, ou encore à l'apprentissage de la langue maternelle, de la marche ou de la pensée." Source


2 coco-mentaires:

Anonyme a dit…

Ton billet est en effet très pertinent. C'est bien de clarifier quelques facettes de ce programme.
C'est tellement vrai qu'il faut aussi vérifier les savoirs avec Défi, ils n'y sont pas tous!

Hen'viève a dit…

J'suis contente que t'aies fait le billet: j'adore avoir les détails des différentes ressources. Je m'y mettrai cet automne avec mes différents programmes!

Ceci dit, moi aussi j'adore Défi, mais j'ajouterais que rendue en 6e, la superplanche, je ne suis plus capable! :) J'y vois bien l'utilité mais y'a des choses, en tant que prof, dont on se lasse parfois à force de répétition...